GAYARD
À propos de moi
Je peins depuis presque toujours, la nature m’a toujours subjugué, inspiré. L’origine de mon travail réside principalement dans un questionnement sur la mémoire, la perception des paysages et les interactions des éléments naturels. Chaque lumière d’un pays, d’un lieu m’offre une harmonie . Il me faut rechercher cette lumière à chaque lieu, la découvrir, l’appréhender. C’est en ce sens que j’aime voyager, pour retrouver ma première impression sur les choses. Pour ce faire, j’ai besoin de me désancrer régulièrement de mon quotidien, pour toujours avoir un regard neuf. Il s’agit pour moi de retranscrire, ne pas tenter d’imiter et ne pas rentrer dans une routine. Je recherche la sensation première. Comment partir toujours à la découverte d’un lieu et rentrer en intensité de sensation avec celui-ci. J’ai besoin dans mon travail d’arriver sur un lieu neutre, vierge ou tout est à construire. Le voyage me permet de créer originellement quant à l’inverse le quotidien m’enferme dans un confort et une familiarité technique. Ces nouveaux lieux vierges de sensations me donnent et nous donnent à réfléchir, à rêver...
La mémoire de la nature y est laissée par des empreintes plus ou moins éphémères dans d’autres éléments.
La terre, la roche, le vent sont les mémoires de ces flux. J’explore les sons colorés aux tonalités sourdes
provoqués par le bruissement de l’air sur l’eau.
Toujours osciller entre une vision microscopique et une vision macroscopique de l’espace. Ces cartes
imaginaires, ces visions aériennes introduisent un processus de reconnaissance questionnant sur le
positionnement en tant qu’individu dans son environnement. Ma démarche dans ce travail demande une
perception de l’espace qui engage autant le corps que l’esprit ( par la mémoire des lieux traversés ) et les
sens ( bruits, odeurs ). Réussir à retranscrire des sentiments, des souvenirs, inventant ainsi de nouveaux
espaces plus proches de sensations ressentis. Je m’intéresse plus particulièrement dans mon travail à
l’expérience affective de l’espace. Matérialiser mes ressentis, mes états d’âmes graphiques. Des graphiques,
des lignes, des tracés d’une marche déambulatoire, qui n’indique aucun lieu réel, mais uniquement une
cartographie du ressenti.
« Entre émotions fortes et sentiments mesurés, Michel Gayard s’impose par son style singulier. Allant à l’essentiel, cet artiste est dans une recherche constante d’un équilibre pictural. Alliant le trait et la couleur, il allie avec force et délicatesse, des teintes harmonieuses au service de la nature. A travers l’utilisation des couleurs primaires, la nature se déploie dans un combat passionné et lumineux.
La Nature est pour Michel Gayard son thème de prédilection. Il puise son inspiration dans les éléments naturels. Par force d’observation, il tisse des liens étroits avec son environnement et crée son propre langage artistique et émotionnel. L’épier sous toute ses formes afin d’en extraire la beauté intérieure, pénétrer au cœur de l’intime des différentes formes des éléments naturels, voilà son ambition. Paysages sereins, beauté(s) éphémères et colorées des fleurs, fonds marins sombres et silencieux. Tous ces éléments font la force créative de l’artiste.
« Ainsi, Michel Gayard nous invite-t-il à le suivre sur des chemins inconnus. Certains mènent à la mer, d’autres gravissent des collines ou s’arrêtent en plein champ. Les mystères qui les bordent et la poésie qui les éclaire, nous conduisent dans un endroit secret où nous avons rendez-vous .Un style qui allie force, délicatesse, ampleur et se pare de teintes
Toute entière tournée vers la nature, Michel Gayard entretient avec elle des rapports étroits et y puise ses forces créatives. Il en épie les moindres changements, les bruits, les teintes, les moindres mouvements et fait siens ses langages. Voir de la nature sa beauté extérieure et en livrer la beauté intérieure. Voilà toute sa démarche. Aller du dehors au-dedans, quitter l’état contemplatif pour pénétrer le cœur même de cette nature et nous livrer l’histoire silencieuse des fonds marins, celle éphémère des fleurs ou encore la puissance sereine des paysages. Quelles que soient les images qui en naissent, quels que soient les supports sur lesquels elles s’allongent, les émotions les parcourent, revêtent des aspects différents, échangent parfois leurs couleurs mais jamais ne se combattent. Elles évoluent en toute liberté et s’arrêtent, quelques fois, en des contrées abstraites. Ici, les fleurs ont emprunté le jaune d’un paysage et le noir d’une vague dans laquelle les bleus se sont mêlés. Là, les rouges apportent leur gaieté ou se taisent devant la quiétude
d’un vert, tandis que les ocres discourent entre eux. Ailleurs, les blancs et les noirs affichent leurs débats passionnés à travers des contrastes lumineux...
En observateur attentif, patient, il scrute le terrain, le parcourt, souvent à pied afin d’en être au plus près.Pour lui, l’eau , l’air, la roche sont chargés d’histoires. Dans ses toiles où la perspective est exclue, lumière et matière s’unissent dans la légèreté ; plus ou moins visibles, roches, brindilles, terre se font jour. Le trait peut être fort ou arachnéen dans ces « paysages » où se manifeste l’interaction entre les éléments naturels. Chaque œuvre est porteuse du ressenti de l’artiste, elle traduit la sensation initiale que déclenche chez. lui, la vue d’un de ces sites où se rencontrent l’eau, la pierre, le vent. » - Michel Karpinski
DESSINER PRES DES CHOSES PLUTOT QUE D’APRES ELLES
“Peindre, cette insistance a-t-elle toujours un sens aujourd’hui? La peinture est un lieu où l’on se perd pour celui qui la fait, de même que pour celui qui la regarde. Moments fugitifs, moments de doutes, instants de bonheur.” - Michel Gayard
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